Les jardins

Pebsia vola jusqu'aux jardins et se posa dans un arbre. Elle se transforma en humaine et s'assit sur une branche. Elle ferma les yeux et se mit à fredonner toute seule.

Morgane arriva. Elle se sentait légère comme une plume et alla s'asseoir sous un arbre. Elle se mit à chanter une petite chanson que sa mère lui chantait lorsqu'elle était petite. Plus elle chantait, plus elle prenait de l'assurance et mieux elle chantait.

-Tu ne peux prédire, ton avenir. Tu ne peux prédire, tes futurs pleurs et soupirs. Mais ce que tu peux, au mieux, c'est de vivre ta vie et de finir heureux!

Pebsia ouvra les yeux et vit Morgane sous l'arbre. Ne pouvant se retenir, elle sauta juste à côté d,elle.
-Salut! Tu sais... Je suis désolée pour tantot...

Elle sursauta en voyant Pebsia bondir à côté d'elle et tout à coup se rendit compte qu'elle l'avait sûrement entendue.

-eee...ce n'est pas grave...eee...tu m'as entendu?

Elle la regarda avec un petit visage craintif.

-Oui et tu chantes très bien!
Elle la prit par les épaules et la serra contre elle.
-Tu n'as pas à être gênée...

Elle la serra dans ses bras.

-Merci Pebsia. Merci d'être là et aussi ce que tu es!

Elle se leva.

-Désolé Pebsia, mais je dois aller faire une recherche à la bibliothèque. Je ne faisais que passer. Si tu me cherches tu sais où me trouver! Au revoir!

Elle partit en direction de la bibliothèque.

Pebsia la regarda s'en aller et souria. Elle s'acota sur le tron de l'arbre et se remit à fredonner sa chanson.

Pebsia se leva et quitta les jardins. Mais elle ne vit pas le petit oiseau la suivre. Elle se retourna et vit le petit oiseau.
-Coucou toi!
Le petit oiseau vola jusqu'à son épaule et poussa un petit cri. Elle le carressa et partit vers sa chambre.

Thyron apparut dans ce qui semblait être les jardins du château. Il avanca un peu et se pencha sur une petite fleur toute fânée. Il passa sa main au dessus et la fleur se redressa, toute belle. Il sourit et disparut.

Pebsia se déposa sur une branche et redevint humaine. Elle s'assit confortablement et se perdit dans ses pensées.

Koga arriva et vit Pebsia assise dans un arbre. Voulant lui parler, il cria son nom. Sans succès. Voyant que la manière douce ne marchait pas, il procéda à la manière forte. Il rengaina son épée qu'il transportait toujours et donna un puissant coup de poing dans l'arbre. Un craquement se fit entendre, puis l'arbre pencha dangeureusement devant lui pour s'écraser contre le sol.

Quand Pebsia vit que l'arbre tombait, elle se transforma en faucon et s'envola. Elle se posa à côté de Koga et redevint humaine.
-Eh..... Je pense que tu voulais me parler.... tu avais juste à m,appeler tu sais!

Koga la regarda d'un air amusé.
-J'ai essayé, mais tu ne répondais pas. Et tu sais comment je ne suis pas patient...
Il s'assit sur un banc de pierre, invitant sa soeur d'arme à en faire de même.

Pebsia alla s'asseoir à côté de Koga.
-Alors... Tu voulais me parler??

-Bah, je n'avais rien à faire, et puis je t'ai détecté, alors je suis venu...
Il était incapable de regarder Pebsia dans les yeux.

Pebsia regarda bizarrement Koga. Elle lui prit le menton et doucement, le forca à la regarder.
-Qu'est-ce qu'il y a? Tu n'avais jamais évité mon regard.

Il détourna les yeux et se défit de sa main si douce.
-Je ne sais pas...

-Koga! Regarde moi!
Elle passa sa main sur sa joue et lui tourna le visage vers elle.
-Qu'est-ce que tu as?

Koga reprit ses moyens.
-C'était... c'était sûrement une faiblesse. Je suis fatigué. Désolé si je t'ai inquiété.

-Ne me prend pas pour une folle, Koga... Tu sais que tu peux tout me dire... même si c'est personnelle...
Pebsia lui mit sa main sur son bras et lui fit une sourire réconfortant.

-Je... je ne sais pas... je ne sais plus...
Il se prit la tête entre les deux mains. Il n'avait jamais ressenti cela auparavant, mais c'était agréable.

Pebsia soupira et prit Koga dans ses bras. En se sentant proche de lui, elle frissonna. Elle ne trouvait pas ça trop désagréable...

Koga se laissa prendre. Il sentit la chaleur de Pebsia contre lui et ça lui fit du bien. Il se défit de l'étreinte de sa soeur d'arme et la regarda directement dans les yeux.

Pebsia regarda à son tour Koga droit dans les yeux. Elle savait qu'il allait se passer quelque chose... Elle approcha doucement sa tête de celle de Koga.

Son mouvement le surpris, mais il ne fit rien pour l'arrêter. Il posa sa tête sur la sienne et profita de cet instant. C'était la première fois dans sa vie qu'il ne pensait plus à la guerre, ni à l'empereur noir et à ses soldats, mais seulement à eux.